Les Maladies Cardiovasculaires
Vous trouverez dans cette section les informations relatives aux différentes maladies cardiovasculaires, notamment les maladies de l'Aorte, des artères coronaires, des valves, l'insuffisance cardiaque, les symptomes et les traitements.
Un peu d'épidémiologie !
Peut-être rébarbatifs, ces chiffres doivent cependant permettre de prendre conscience des enjeux pour chacun d'entre nous.
La mortalité cardiovasculaire représente environ 147 000 décès par an en France, deuxième cause de décès, après les 154 000 décès par cancer. Les maladies cardiovasculaires touchent les hommes et les femmes de tout âge du fait de l'augmentation des comportements à risque que sont le tabagisme, l'obésité, la sédentarité et le stress.
En outre, les maladies cardiovasculaires représentent la première cause de décès chez les femmes.
Les maladies cardio-vasculaires responsables d'une part importante de ces décès sont d'une part les cardiopathies ischémiques (*) (maladies liées à l'atteinte des artères coronaires), qui représentent la cause déclarée de 27 % des décès liés à l'appareil circulatoire (45 000 décès), d'autre part les maladies vasculaires cérébrales (25 %, 42 000 décès).
Les décès prématurés par cardiopathie ischémique sont surtout fréquents chez les hommes : 44 % des décès masculins liés à cette pathologie surviennent avant 65 ans, contre moins de 5 % des décès féminins.
A l'inverse, les décès par maladies cérébro vasculaires surviennent dans leur grande majorité au-delà de 65 ans, chez les hommes (87 %) comme chez les femmes (95 %)
Le nombre d'infarctus du myocarde est estimé entre 110 000 et 120 000 par an et celui des accidents vasculaires cérébraux à 130 000.
Il existe de grandes variabilités de mortalité selon les régions. La Bretagne, ainsi que les régions du nord et de l'est de la France connaissent une nette surmortalité par cardiopathies ischémiques.
Sur le plan de l'évolution, la mortalité par maladie cardio-vasculaire diminue fortement depuis le début des années 80. Cette baisse est surtout liée à la diminution des décès par maladies cérébro vasculaires (- 32 % entre 1982 et 1994) qui sont devenus moins fréquents que les décès par cardiopathies ischémiques (- 8 % sur la même période).
L'analyse des données de l'étude MONICA-France entre 1985 et 1993 met en évidence, dans la population âgée de 35 à 65 ans, une réduction annuelle moyenne de la mortalité par cardiopathie ischémique de 2 %, 6 % et 6 % respectivement dans les 3 régions françaises participant à ce projet : Communauté urbaine Lille, Bas-Rhin et Haute-Garonne.
Les coûts directs et indirects se situent autour de 28 milliards d’Euros chaque année (source CNAM 2011).
(*) ischémie : Arrêt ou insuffisance de la circulation sanguine dans une partie du corps ou un organe, qui prive les cellules d'apport d'oxygène et entraîne leur nécrose.
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